Le bon grain et l'ivraie
Matthieu 13, 24 - 30

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Semaine 20 au 26 juillet 2009

Premières dualités...

Nous sommes dans le Pays de Sault, dans le Vaucluse (84) en Provence.

Ce que je ressens en lisant cette parabole, c'est la dualité. Cette si fragile frontière entre le bon grain et l'ivraie.
Avez-vous déjà vu la différence entre un épi d'épeautre, le blé des Gaulois en Provence (1) et un épi d'ivraie (2) ?

Je représente cette dualité par deux côteaux.

A droite, un champ de blé en train d'être moissonné sous un soleil de plomb ; une colline où cheminent des paysans ramenant le bon grain ; plus loin la ville de Sault.

A gauche, des oliviers, les pieds dans l'herbe fraiche parsemée de coquelicots. Le côté frais.

Au milieu, un feu et sa fumée où brûle l'ivraie. Le feu n'a-t-il pas la couleur du blé ?

A l'arrière plan des champs de lavande et de blé, des vignes et des arbres fruitiers... Et seul, visible comme un phare, celui que l'on appelle affectueusement "le Géant de Provence" (surtout lorsque l'on n'est pas cycliste), le Mont Ventoux (3) ...