Idée et reflexion

Il y a 2 allusions faites à une jeune fille : la fille de Jaïros qui a environ 12 ans et à la fin du texte, Jésus-Christ dit "ma fille". Si la fille de Jaïros symbolise l'esprit d'un corps et la femme, le corps, est-il possible d'imaginer que l'ensemble est en réalité une allusion faite à la jeune "fille de Sion" (Ancien Testament), la "Jérusalem nouvelle" (Nouveau Testament) ?

"Pousse des cris d'allégresse et réjouis-toi, Fille de Sion ! Car voici, je viens, et j'habiterai au milieu de toi, Dit l'Eternel". (Zacharie 2, 10)

"Sois transportée d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d'une ânesse". (Zacharie 9, 9)

"Dites à la fille de Sion : Voici, ton roi vient à toi, Plein de douceur, et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d'une ânesse". (Matthieu 21, 5)

"Ne crains point, fille de Sion; Voici, ton roi vient, Assis sur le petit d'une ânesse". (Jean 12, 15)

"2 Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la Jérusalem nouvelle, prête comme une mariée qui s'est parée pour son mari. 3 J'entendis du trône une voix forte qui disait : La demeure de Dieu est avec les humains ! Il aura sa demeure avec eux, ils seront ses peuples, et lui-même, qui est Dieu avec eux, sera leur Dieu". (Apocalypse 21, 2-3)

L'histoire de "Petit âne"...

Croire en Dieu, je crois que c'est l'histoire d'une magnifique amitié. Et croire à un ami, c'est croire à ces projets et les partager.
Je crois que le projet de Dieu, c'est de nous protéger et de nous rendre heureux, nous, sa création, ses enfants, ses petits.
Et il le fait avec nous et non par la force, malgré toute sa puissance. Croyez-vous que l'on peut obtenir quelque-chose par la force ? sous la contrainte ? la violence ? ...

Je crois qu'il est comme un père doux, beau, aimant, patient et joyeux. Et il attend que nous l'appelions. 1er pas.

Puis, 2ème pas, il partage avec nous. Il nous vide des forces malfaisantes et les détruit au plus profond de notre corps et de notre esprit. Il brûle d'un feu dévorant et secoue nos ennemis les plus cachés.
Et, il nous donne sa grâce. Il nous remplit de ce qu'il est, de forces créatives, d'amour, de paix, de joies... Il nous encourage, il nous rattrape dans nos égarements, dans nos faiblesses, dans nos doutes et même dans ce qui est le plus effroyable pour lui, dans notre orgueil, pauvre petite chenille que nous sommes...

Je crois qu'il place sur nous une sorte de bouclier, un arc-en-ciel, un anti-cyclone, une pluie rafraichissante qui empêche le feu de nous brûler. Comme un immense papillon, il nous cache et nous protège de ses ailes pendant ces moments de grand nettoyage, quand nous n'avons plus de repère, vidés de tous nos gris-gris soit disant protecteurs. Nous sommes fragiles, petites proies faciles, car immobiles dans notre crysalide face à cet espèce de grand cyclone destructeur. Criez, hurlez son nom, appelez Dieu, Jésus-Christ, l'Esprit Saint... Ne faisant qu'un, il nous entend. Il nous protège, car nous sommes un de ses petits, même si loin de lui.

Pause...

Paix. Puis, un matin, aux premières lueurs, la crysalide s'ouvre et fait place à un magnifique petit papillon tout neuf au couleur de l'arc-en-ciel. Heureux, il virvolte dans le ciel couleur de tendresse, jouant avec la lumière du jour, les pâquerettes d'un blanc éclatant, un champ d'herbe fraîchement coupée à l'odeur délicieuse, buvant la rosée sur les bourgeons...
Il y a une petite fille, le petit d'une ânesse, sous un arbre, qui pleure sans bruit, les yeux fermés, victime de la brutalité du monde. Alors le petit papillon vient se poser délicatement au creux de sa petite main de petite fille. Il lui tient la main. Un petit battement d'aile, comme une caresse, pour dire je suis là. Il l'appelle. Elle s'arrête de pleurer. Elle ouvre les yeux. Au début elle ne voit rien. Juste le picotement de la lumière sur ses yeux brulés par le sel de ses larmes. Elle le découvre petit à petit à travers la buée. Elle lui sourit. Elle a un ami, si petit et pourtant si beau. Il s'envole. Elle se lève d'un bond pour ne pas le perdre. Mais, il ne part pas. Il virvolte autour d'elle. Et ça la fait rire. Et en le suivant du regard ses yeux découvrent ce si beau lever de soleil sur Jérusalem. Alors il se pose sur son épaule et lui murmure dans ses grandes oreilles de petit ânon que lorsque l'on croit, tout est possible... Elle y croit. Puis le petit papillon s'envole et toute heureuse elle le suit... Bien des fois, il virvolte vers d'autres petits. Mais au fond d'elle, elle sait que même loin, ils sont réunis par l'amour qu'ils partagent et rien, ni personne ne pourra les séparer, car ils sont amis...

"7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. 8 Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. 9 Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. 11 Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. 12 C'est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. 13 Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. 14 Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. 15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. 16 Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. 17 Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres." (Jean 15, 7 - 17)

"27 en effet, le Père lui-même est votre ami, parce que, vous, vous avez été mes amis et vous avez acquis la conviction que, moi, je suis sorti de Dieu." (Jean 16, 27)