"4 Heureux les affligés, car ils seront consolés !"
- Et voici la femme [13] hémorragique... [14] [en vert sur le schéma]
- Contrairement à Jaïros, c'est une paria, une invisible pour le monde. D'ailleurs, on ne connaît même pas son nom.
Du fait de sa perte de sang depuis 12 ans [14], elle est considérée par la tradition de l'époque comme "impure" à toutes pratiques religieuses et donc à toute vie sociale (Lévitique 15, 25 / 27). Elle est comme les intouchables de l'Inde ou pour différentes raisons, les "exclus de la communion".
"25
La femme qui aura un flux de sang pendant plusieurs jours hors de ses
époques régulières, ou dont le flux
durera plus
qu'à l'ordinaire, sera impure tout le temps de son flux,
comme
au temps de son indisposition menstruelle."
"27 Quiconque les touchera sera souillé ; il lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera impur jusqu'au soir." (Lévitique 15, 25 ; 27)
"27 Quiconque les touchera sera souillé ; il lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera impur jusqu'au soir." (Lévitique 15, 25 ; 27)
- Quel rapport entre le sang et l'impureté ? C'est un problème gynécologique, non ?!
- Dans l'Ancien Testament, le sang, l'âme et la vie sont étroitement liés : "l'âme de la chair est dans le sang" (Genèse 9, 4-5 ; Lévitique 17). Le sang est sacré pour Dieu, comme la vie, Dieu Créateur de la vie. Dans les sacrifices, il fait valeur de remplacement en rendant présente la vie mise à la disposition de Dieu. Il est utilisé pour purifier, racheter, réparer, sceller une alliance comme au Sinaï celle entre Dieu et le peuple hébreu (Exode 24, 3-8)...
