- Une résurrection ici-bas et maintenant, tu y crois ?
- Excellent !... Et pourquoi pas ? N'est-ce pas ce que dit Jésus ?
"37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ; 38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. 39 Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. 40 La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour." (Jean 6, 37-40)
- Le dernier jour, serait-ce la dernière tranche ?
- Et si nous étions déjà ici aux portes du "Royaume de Dieu" ? Une tranche "à part" (= sainte, sanctifiée...), dont Jésus nous fait percevoir les prémices au travers de ces quelques mots : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix [32]."
"Ma fille" : Ne serait-ce pas Dieu qui s'adresse directement à elle "via Jésus" ? (Jean 14, 10). Ici Dieu et Jésus sont UN (Jean 17, 21).
Dieu qui accueille cette femme comme son enfant, un enfant de Dieu (Jean 1, 12) "... car ils seront appelés fils de Dieu", chez lui "...car le Royaume des cieux est à eux !" ... un enfant prodigue "qui était mort, et qui est revenu à la vie, qui était perdu, et qui est retrouvé." (Luc 15, 24) Joie !
Dieu, un Père (=Abba) qui est aux cieux... et qui scelle une alliance avec elle (Exode 24, 3 - 8), une "fille de sang"... Quel retournement !!
"9 Voici
donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux
! Que ton nom soit sanctifié ; 10 que ton règne
vienne ; [...]" (Matthieu 6, 9-10)
